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Channel: toulouse – STOP Islamisme !
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A Toulouse, la manifestation des féministes contre le sexisme dégénère

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Elles s’étaient données rendez-vous samedi soir, vers 19h, sur les allées François-Verdier pour manifester contre le sexisme et toutes ses formes de violence. Mais la manifestation des féministes organisée lors de la journée mondiale contre les violences faites aux femmes s’est mal terminée en fin de soirée. Jet de tampons hygiéniques, tags, voitures rayées, insultes […]

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Toulouse : visée par un arrêté de fermeture, une mosquée organise… sa journée portes ouvertes

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La réponse est pourtant sans équivoque. À quelques jours d’une manifestation ouverte au public à la mosquée du repentir, dans le quartier de Bagatelle, à Toulouse, la Direction de la sécurité civile et des risques majeurs (DSCRM) met en garde : Si vous voulez parler du Centre Toulousain de Spiritualité Musulmane 31 (CTSM31), je vous […]

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Toulouse (31) : ivre et drogué, il criait « Vive Daech ! Vive l’État islamique ! Je vais égorger les Français ! » à des passants

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«Vive Daesh ! Vive l’État islamique ! Je vais égorger les Français !», a crié dans le centre-ville de Toulouse un homme début novembre. Arrêté cet homme a été poursuivi pour «apologie du terrorisme» et son procès a été reporté son avocate, Me Justine Rucel, voulait une expertise psychiatrique. Le tribunal correctionnel a étudié l’affaire mardi.

Début novembre une patrouille de police avait été alertée par un groupe de jeunes femmes, place du Capitole : un homme venait de crier «Vive Daesh !». Rue du Taur, place Saint-Sernin et enfin à Arnaud-Bernard, cet individu a réitéré ses menaces à chaque fois qu’il croisait des passants.

L’expert psychiatre a conclu à une altération du discernement lors des faits. Pour le procureur, Lisa Bergereau, «Les propos sont d’une violence inouïe. Paradoxe, il n’a pas l’air d’y adhérer». En défense, Me Rucel appelle à prendre du recul.

(…) La Dépêche

Merci à Lilib

Toulouse : la « nissa shop » toujours ouverte malgré la décision du Conseil d’Etat

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Toulouse : « Nissa shop » toujours ouverte malgré une décision du Conseil d’Etat évoquant « un lieu de rencontre de la communauté salafiste toulousaine la plus radicale » et QPC renvoyée pour l’atteinte à la liberté d’aller et venir d’un assigné à résidence. Très riche arrêt que celui rendu par le Conseil d’Etat le 1er décembre dernier. « M. […]

Toulouse (31) : depuis plusieurs semaines, des véhicules sont incendiés en nombre, pompiers et policiers régulièrement caillassés

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Depuis plusieurs semaines, les véhicules sont incendiés en nombre dans les quartiers toulousains. Sapeurs-pompiers et policiers multiplient les interventions et essuient des caillassages.

Depuis plusieurs semaines, les nuits sont chaudes dans certains quartiers toulousains où les voitures des particuliers s’embrasent en série provoquant colère et indignation. Les raisons de ces incendies criminels sont difficiles à déterminer car leurs auteurs sont rarement interpellés. […]

«Les incendies de voitures sont désormais classés parmi les violences urbaines, souligne Didier Martinez, pour le syndicat de police Unité-SGP-FO. Depuis plusieurs semaines, ce phénomène se banalise de plus en plus et c’est inquiétant parce que récurrent.» Pour le policier en effet, «cela occasionne des interventions de police mais aussi de pompiers qui subissent des caillassages. On a l’impression que tout est prétexte à en découdre avec les forces de l’ordre.»  […]

La Dépêche

Toulouse (31) : un homme fonce délibérément avec sa voiture sur des policiers, deux blessés

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Les causes de ce geste restent floues, mais suite à un refus d’obtempérer, un homme aurait a priori foncé délibérément sur les policiers ce matin, avenue de Grande Bretagne à Toulouse.

Ce vendredi matin, les fonctionnaires de police pensaient procéder à un contrôle de routine dans le quartier Arnaud Bernard, à Toulouse, lorsqu’ils se sont approchés d’une Renault Mégane. Mais le conducteur a refusé et décidé de prendre la fuite.

L’un des équipages de police a été percuté frontalement par le fuyard, avenue de Grande Bretagne. Deux membres des forces de l’ordre seraient blessés.

La Dépêche

Chute d’un gros réseau de drogue à Toulouse : 10 à 15 000 euros de CA par jour

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  • La police a démantelé un vaste trafic de drogue à Toulouse et interpellé neuf personnes.
  • Les trafiquants présumés sévissaient en centre-ville, à proximité des hauts lieux festifs.
  • Ils alimentaient quelque 200 clients par jour.Gros moyens pour gros bonnets. Mercredi matin, les enquêteurs de la brigade des stups de Toulouse – épaulés par le Raid, la brigade anticriminalité et des gendarmes spécialisés – ont procédé à un vaste coup de filet dans différents quartiers de la Ville rose. Neuf personnes ont été interpellées, dont deux frères de 27 et 31 ans, originaires du quartier du Mirail. Ils sont soupçonnés d’être à la tête d’un réseau de trafiquants aussi lucratif que diversifié.

    De source policière, la bande dealait à horaires fixes (et très tard le week-end) dans le secteur de l’avenue de la Gloire, à deux pas des rues les plus festives de la Toulouse. Les enquêteurs qui la surveillaient depuis le mois d’avril estiment qu’elle fournissait en moyenne quelque 200 clients par jour pour un « chiffre d’affaires » quotidien de 10.000 à 15.000 euros.

    Les perquisitions, notamment dans un appartement du quartier de Borderouge, ont d’ailleurs permis de mettre la main sur près de 250.000 euros en liquide et plusieurs types de drogues, notamment 1,5 kg de cocaïne et surtout 5 kg d’héroïne, un stupéfiant peu répandu dans le Sud-Ouest et qui de mémoire de policier toulousain fait de cette prise un record local. Les policiers ont également saisi cinq véhicules et une arme chargée.

Saturation des dispositifs alloués aux migrants : les maires de France lancent un cri d’alarme

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Les maires de Grenoble, Lille, Strasbourg, Rennes, Toulouse et Bordeaux dénoncent des dispositifs alloués aux migrants complètement saturés. Pour eux, il y a urgence: il faut plus de moyens. Ce dimanche 17 décembre, ils interpellent l’État.


Toulouse (31) : une dizaine de voitures ont brûlé dans la nuit de mardi à mercredi dans le quartier des Minimes

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Dans la nuit du mardi 26 au mercredi 27 décembre, une dizaine de voitures ont brûlé dans le quartier des Minimes à Toulouse. Une enquête est en cours pour en déterminer les causes.

Est-ce la Saint-Sylvestre avant l’heure ou un fait accidentel suivi d’un mauvais enchaînement de circonstances ? Il était 23h50, mardi 26 décembre 2017, lorsque sept voitures ont brûlé, rue Joseph Jacquard, dans le quartier des Minimes, à Toulouse. « Sept voitures ont été incendiées et entièrement détruites, et deux autres sont partiellement détruites », indique une source policière.

Actu.fr

Meurtre d’Eva Bourseau à Toulouse : les toxicomanes Zakariya et Taha encourent la prison à perpétuité

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Deux ans après la mort d’Eva Bourseau, 23 ans, rouée de coups par deux polytoxicomanes, la justice toulousaine ne retient pas la préméditation. Ils encourent dans tous les cas la perpétuité. Les deux hommes sont poursuivis pour le meurtre de la jeune femme commis pour «faciliter un délit de vol en réunion».

Au soir du 3 août 2015, lorsque les policiers pénètrent au troisième étage d’un immeuble de la rue Merly, quartier Arnaud-Bernard, à Toulouse, ils découvrent l’horreur. Le corps sans vie d’une jeune femme trempe dans un bain d’acide à l’intérieur d’un caisson en plastique. L’appartement est calfeutré pour masquer les odeurs du corps en décomposition. Scénario macabre sorti de la série télévisée «Breaking bad».

Eva Bourseau avait 23 ans. Rayonnante, l’ex-étudiante en lettres revendait de temps en temps des stupéfiants dans le milieu festif. Dans la nuit du 26 au 27 juillet 2015, deux polytoxicomanes de 18 et 21 ans, Zakariya et Taha, qui viennent de passer la soirée chez elle l’ont frappé à mort à coups de poing américain et de pied de biche, lui fracassant le crâne. Coups que les deux accusés reconnaissent. Un déchaînement de violence pour s’emparer d’environ 1000€, quelques bijoux, des téléphones portables, une dizaine de grammes de drogue de synthèse (MDMA) et une centaine de cachets d’ecstasy.

La Dépêche

Merci à valdorf

Toulouse (31) : à Borderouge, les habitants lancent une pétition pour dénoncer l’insécurité et craignent de devenir « un nouveau Mirail »

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Suite à un incendie criminel et des incivilités répétées dans le quartier de Borderouge à Toulouse, les habitants lancent une pétition afin d’interpeller les autorités sur le devenir du secteur.

Depuis quelques jours, des résidents du quartier Borderouge ont lancé une pétition. Celle-ci a pour but d’obtenir un rendez-vous d’urgence avec le préfet afin de trouver une solution aux actes de vandalisme qui se développent dans le quartier. Un incendie criminel dans la cave d’un immeuble de la place, le 8 décembre dernier (voir encadré), a mis le feu aux poudres. «Des commerces de la place ont dû fermer à la suite de cet incident, explique Jean-Pierre Seran, ancien président du comité de quartier. L’incendie a déclenché beaucoup de choses.»

«Les habitants des tours du Mirail sont relogés dans ces immeubles. Les mêmes groupes sont replacés ensemble dans un nouvel endroit», indique Jean-Pierre Seran. Si les bâtiments sont encore neufs et pimpants, l’ensemble reste des «barres d’immeubles». Pour les résidents, le problème a été déplacé. Il ne s’agit pas d’insécurité. Pas encore. «C’est un quartier tranquille, avec de nombreuses familles. Pour l’instant, ce ne sont pas des actes graves, mais nous pensons que cela va encore se dégrader. Dans quelques années, si l’on ne fait rien, cela ressemblera au Mirail», confie une habitante qui préfère rester anonyme.

La Dépêche

Toulouse (31) : 60 profs en grève car agressés et humiliés par des élèves « fichés S et tentés par le jihad »

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C’est littéralement un « appel au secours » qu’ont lancé, ce mardi matin, une soixantaine d’enseignants du lycée Joseph-Gallieni (sur 120), route d’Espagne à Toulouse. Devant l’entrée de l’établissement qui accueille plus de 1.000 élèves du CAP au bac professionnel et technologique, une large banderole réclame « un plan Marshall ».

Le malaise ne date pas d’hier, mais la coupe est pleine. Les cours ont été suspendus, ce lundi toute la journée, et remplacés par des ateliers pour que la parole s’exprime et atténue les maux d’un lycée qui est devenu un espace de non-droit. Les profs sont au bord de la crise de nerfs, certains pleurent en racontant leur quotidien fait d’incivilités et de violences.

Agressions verbales et physiques « qui se généralisent et se banalisent », « intrusion d’élèves extérieurs qui viennent semer le trouble et commettent des infractions », vols en classe, à l’internat, généralisation de bagarres violentes dans l’enceinte de l’établissement, violences sexistes subies par les filles, élèves et parents qui viennent la peur au ventre, souffrance des enseignants, trafic de stupéfiants, etc. La liste est longue et les moyens pour lutter plutôt aux abonnés absents, considèrent les équipes pédagogiques en colère.

Le pot aux roses, c’est la découverte de lycéens fichés S. Cette fameuse fiche émise par la Direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI) concerne des individus soupçonnés de visées terroristes ou d’atteinte à la sûreté de l’Etat, sans pour autant qu’ils aient commis de délit ou de crime. Elles peuvent ainsi être attribuées à de simples relations d’un terroriste connu.

« À une prérentrée, un collègue a demandé à la police de connaître les élèves qui ont un casier judiciaire et le policier lui a répondu qu’il ne préférait pas lui donner ces informations, pensant qu’on aurait peur de rentrer dans certaines classes, raconte Virginie, professeur de lettres et histoire. On a eu, une année, des élèves partis pour tenter d’aller faire le jihad. Quand ils sont revenus, le rectorat nous a répondu de faire appel à notre bon sens pour gérer le problème ».

« Dans les 1.000 élèves du lycée, on a des profils très particuliers, poursuit l’enseignante. Certains sont très volontaires, mais on a aussi une minorité qui relève de structures spécialisées, médicales, ou relatives à la justice : des élèves qui sortent de prison, qui viennent en cours avec le bracelet électronique, d’’autres qui ont un casier judiciaire assez fourni qu’on nous demande d’intégrer. On fait tout pour que la poudrière explose. » […]

La Dépêche

Merci à Andy

Toulouse (31) : assassinats à la Reynerie, la cité de la drogue qui s’est affranchie de « l’Etat kouffar »

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L’été était presque sage au pied du béton gris de la cité de la Reynerie, ce 3 juillet au soir. Les « choufs » (guetteurs) tenaient leur poste dans ce quartier toulousain, utopie ratée des années 1960 bâtie autour de barres de logements en forme de tripodes géants. Chacun était prêt, comme toujours, à parer aux mauvais coups. Mais le règlement de comptes qui a eu lieu, vers 21 heures, dans ce grand ensemble situé à moins de quinze minutes en métro du Capitole et devenu en cinquante ans le poumon noir du trafic local de stupéfiants, a surpris même les plus prudents.

A la Reynerie, jusque-là, à défaut d’emploi, il y avait Dieu ou l’argent, la foi ou la drogue, jamais le dévoiement des symboles du premier pour régler les conflits du second. En se présentant ce soir-là au quartier en tenue religieuse, les tueurs ont donc trompé leur monde. Il avait pourtant l’air étrange, ce père en djellaba, accompagné d’une épouse avec sa poussette, mal fagotée dans son niqab. Certains ont bien remarqué les mollets trop charnus de la dame, et ses épaules trop larges sous son voile. Mais le temps de glousser derrière les fenêtres, cet homme déguisé en femme a sorti un fusil d’assaut de la poussette et déclenché une mitraille d’une violence inouïe.

Le duo d’assassins avait une cible : Djamel Tahri, 27 ans, méfiant au possible sous ses airs de grand rigolard, cadet d’une fratrie accusée d’avoir la mainmise sur tout le deal de son bâtiment. Pour l’abattre, ses ennemis n’ont pas hésité à tirer dans le tas : une trentaine de balles au total, dont plusieurs ont atteint des appartements, perforé des véhicules, et blessé six passants, dont deux gravement. Le jeune Tahri, touché à neuf reprises, a rendu son dernier soupir devant la caisse d’allocations familiales.

Les témoins ont d’abord cru à un attentat. Mais très vite, le diagnostic est tombé : règlement de comptes. Le énième d’une série aux statistiques cruelles : plus de dix morts en six ans, seulement sept mises en examen, aucune poursuite pour assassinat, rien d’autre que des chefs d’inculpation pour « association de malfaiteurs » ou « détention d’arme ». Traduction pénale : risque maigre de condamnation, aucun prévenu en détention provisoire, juste des jeunes loups en liberté sous contrôle judiciaire. Autant dire le spectre inquiétant, aux yeux des autorités toulousaines, d’une contagion à la mode marseillaise.

Avec ce drame, les enquêteurs espéraient au moins avoir l’occasion de mettre la main sur des coupables. Sous le coup de l’émotion, les langues des habitants se sont momentanément déliées, ce qui a permis aux policiers d’apprendre que le tireur en niqab et son « époux » n’étaient pas seuls. Le commando, positionné dans le quartier bien avant la tuerie, comptait, selon les témoignages, jusqu’à une dizaine de personnes, connues de « tout le monde » à la Reynerie : au moins quatre hommes à scooter, deux autres pour tuer, un pour donner le « go ». Une mise à mort à ciel ouvert, en somme.

Mais les 10.000 habitants de la cité ont vite replongé dans le silence. Chacun s’est abstenu de la moindre déposition sur procès-verbal. Ceux qui y ont été obligés – pour des questions d’assurance concernant les dégâts humains et matériels – ont pris soin de laisser entendre qu’ils n’avaient rien dit, « parce que, de toute façon, ils ne savaient rien ». Même un vieil Algérien qui avait failli y rester, touché par une balle dans le dos, a préféré s’éclipser au pays. « Douanier » de métier, il était officiellement« en vacances » en France. Quand la mère de Djamel Tahri a dévalé, suffocante, les escaliers après les rafales, « un petit » du quartier ramassait déjà les douilles.

Et puis, la vie a repris à la Reynerie, de part et d’autre de l’artère principale, la rue de Kiev, un axe désert comme un champ de bataille, réinventé en frontière entre les barres décaties baptisées de noms d’illustres compositeurs (Satie, d’Indy, Gluck…). Les habitants pouvaient espérer que les vacances d’été soient porteuses d’une trêve, mais après Djamel Tahri, une autre exécution est survenue dès le 7 août. Des individus encagoulés ont déboulé en voiture et ont tiré sur un groupe de quatre hommes au beau milieu d’un parking, à proximité de la rue de Kiev, avant de se volatiliser dans la nuit toulousaine. Dans leur sillage, un mort : un homme de 29 ans touché par treize balles. Les caméras de vidéosurveillance ne fonctionnaient pas, détruites ou en panne.

La victime ? Le fils aîné des Bouzegou, une famille de Poulenc cette fois, barre voisine d’Auriacombe, fief de la fratrie Tahri ; deux tripodes si proches l’un de l’autre que chacun peut épier ses rivaux derrière ses rideaux. L’enquête confiée au service régional de police judiciaire de Toulouse s’avère complexe, mais une certitude émerge : dans cette affaire-là, plus que dans les règlements de comptes précédents, une « hybridation » entre banditisme et religion a opéré, symptomatique du glissement constaté dans d’autres cités françaises, où l’idée de tromper « l’Etat kouffar » (mécréant) est de plus en plus légitimée.

La victime du parking se prénommait Redouane. C’était l’aîné des trois frères Bouzegou. Il est tombé sous les fenêtres de ses parents. Les balles auraient pu être destinées à son cadet, Yassir, 27 ans, un dur à cuire rescapé de cette même fusillade, condamné à de la prison ferme pour divers vols aggravés et soupçonné d’être mêlé à plusieurs autres tueries récentes à Toulouse. Aux yeux des services de renseignement, Redouane lui-même avait un parcours trouble. En novembre 2015, lors des attentats du Bataclan et du Stade de France, il avait été parmi les premiers du quartier à écoper d’une perquisition administrative.

Dans ce dossier, la frontière entre trafics et islam apparaît d’autant plus floue que le père Bouzegou, un Marocain de 57 ans, est une figure locale. Gestionnaire depuis 2012, d’une gargote, Les Saveurs de Marrakech, au cœur du quartier du Mirail, où il emploie, dit-il, un de ses fils, Yassir, pour 1 100 euros mensuels, Ahmed Bouzegou est surtout, depuis 2014, un haut responsable de la mosquée dite du « Château ». Ce lieu de culte, très éloigné des tentations radicales de son fils assassiné, est affilié de longue date à l’islam consulaire marocain, et doncgéré par le Maroc, qui a pour tradition de surveiller de près ses fidèles.

Les fonctions du père Bouzegou et ses liens avec ce pays où la production de cannabis alimente de puissants réseaux ont-ils pu, d’une manière ou d’une autre, empêcher la police et la justice françaises de s’intéresser à temps à la dérive des deux fils ? Dans un contexte où les autorités françaises se concentraient sur l’antiterrorisme, cette mosquée faisait figure de rempart face à la montée de la radicalisation. Or aujourd’hui, le trafic de drogue explose à Toulouse. Uneforte hausse, à la mesure de la croissance de la population toulousaine (+ 8 000 habitants en 2017), le tout sur fond de poussée de la consommation de cocaïne, et, plus discrètement, de celle d’héroïne.

Qui aurait parié que, dans cette Reynerie au revenu médian annuel de 8.400 euros – 60 % de moins que l’agglomération toulousaine –, il serait en effet possible un jour, grâce à la drogue, de dégager jusqu’à 500.000 euros mensuels par immeuble, au rythme de 300 à 700 clients quotidien ? Qu’aidés par l’implantation du métro et la proximité de la fac du Mirail, des « choufs » viendraient de toute l’agglomération, voire du Gers ou de l’Ariège voisins, « travailler » à la cité à raison de 150 euros la vacation de huit heures ? Un supermarché de la dope en plein air, où des flèches indiquent comment rejoindre les points de deal et où il faut faire la queue dans les cages d’escaliers.

Après la mort de Djamel Tahri et de Redouane Bouzegou, le trafic ne s’est en rien assagi. Policiers et magistrats ont été estomaqués de la stratégie marketing de certains chefs de réseau : paquets de feuilles à rouler couleur noir et or offerts pour chaque dose achetée, herbe livrée dans des sachets « griffés », cartes de fidélité, etc. Au bâtiment Varèse, il a même été assuré, en novembre, quelques heures durant, une géolocalisation sur Google Maps. En tapant « plan weed », n’importe quel Toulousain en quête d’herbe pouvait tomber sur leur adresse, photo à l’appui.

Autant de preuves d’une puissante mainmise en coulisse. A la Reynerie, tant que la justice ne tranche pas, les victimes des règlements de comptes sont perçues comme des « hommes d’honneur » – des garçons « respectés », dit-on ici –, protégés des soupçons du deal par la prière et la valeur sacrée de la présomption d’innocence. Pas d’église, comme en Sicile, pour absoudre, mais l’islam mêlé indifféremment à la dope et à la violence dans un parfum de Cosa Nostra. « Si je n’avais pas la religion, je ne pourrais pas rester », souffle, effondré, le père de Redouane Bouzegou.

Pour défendre la mémoire de celui qu’il appelle son « fils préféré », cet homme mince au visage sec a accepté de recevoir Le Monde entouré des siens dans le T5 du défunt. Les fenêtres donnent sur une vaste pelouse censée accueillir un jour une deuxième mosquée dans la cité voisine de Bagatelle. Redouane Bouzegou comptait s’installer dans cet appartement refait à neuf avec son épouse de 27 ans et leurs trois enfants âgés de 6 mois à 8 ans. « C’était un lion, on a tué un lion », regrette son père en contemplant ce qu’il considère comme la meilleure preuve de la probité de son fils : ses médailles de ju-jitsu, un sport dont il était un pratiquant confirmé.

Les services de renseignement avaient l’œil sur ce club d’arts martiaux soupçonné d’être un foyer de radicalisation. Mais pour la famille, les balles ayant tué leur fils étaient destinées à d’autres. A commencer, peut-être, par Yassir, ce frère défendu du bout des lèvres. Ou alors à un certain Abdelkrim Koulel, 26 ans, alias « Trompe-la-mort », maintes fois visé, souvent blessé, toujours vivant. Présent la fameuse nuit du 7 août sur la rue de Kiev, ce dernier a bien eu droit à son lot de balles, mais il en a réchappé et s’en est même vanté, à grand renfort de doigts d’honneur, sur Snapchat, depuis son lit d’hôpital.

Au jeu du casier judiciaire, Redouane Bouzegou avait le privilège de la page blanche. Après avoir lâché le lycée Airbus avant le bac, il s’était engagé, entre 2008 et 2011, au 1er régiment du train des parachutistes de l’armée de terre. Ensuite, il avait été vigile dans le métro, puis, de 2013 à 2015, médiateur pour une association municipale, dissoute pour cause d’accointances avec des jeunes mêlés au trafic. Un simple « licenciement économique », d’après ses proches. Depuis, il cherchait un travail. La sécurité le tentait. Il devait démarrer une formation et s’était même inscrit en fac de droit. Bref, un homme « respecté et respectable ».

C’est ainsi, à la Reynerie : le trafic de drogue n’est jamais évoqué frontalement. Il faut l’entrevoir dans les non-dits, le saisir derrière les larmes étouffées des femmes sur leur grand canapé à l’orientale. Soraya (pseudonyme), 43 ans et six enfants, habitante de la cité depuis trois décennies, le confie avec ses mots dans les locaux de l’association Parle avec elle, qui offre café et écoute aux mères et épouses dans un appartement des barres. « Ça deale, ça deale, mais on ne nous ennuie pas », clame cette jolie brune en bottines noires, alors qu’une de ses filles a failli prendre une balle le 3 juillet.

Pendant que Soraya accepte de témoigner dans une pièce à l’abri des regards, une voisine en peignoir sanglote au bord de l’évier dans la cuisine à côté. « Le juge »vient de la menacer de « la mettre en prison si elle continue à couvrir ses fils ». De la même manière, quand une cellule psychologique a été mise en place par la mairie après la fusillade du 3 juillet, Soraya a refusé, comme beaucoup, d’y mettre les pieds. « On a préféré s’aider entre nous », lâche-t-elle, pudiquement. Son mari aimerait partir, mais paradoxalement, elle se sent plus « protégée » ici qu’ailleurs.

Djamel Tahri, exécuté par le faux couple en niqab et djellaba, était à ce titre un des nombreux garçons protecteurs et « généreux » du quartier. Toujours « aidant »pour ses voisins. Un vrai « papa », selon sa sœur, Samira, 31 ans, qui a accepté, elle aussi, au côté de sa mère, de recevoir Le Monde. Depuis la tuerie, le perroquet fantasque de son frère piaille toujours à intervalles réguliers dans l’entrée de l’appartement. L’appareil de musculation sur lequel Djamel pouvait s’entraîner tout en gardant l’œil sur le terre-plein devant l’immeuble trône encore dans sa chambre. Mais dans ce duplex typique de la Reynerie, mère et fille se terrent désormais, rideaux tirés, dans l’attente d’un relogement.

Assise bien droite sur une chaise au milieu du salon, madone meurtrie habillée ce jour-là d’un large hijab blanc à fleurs noires qui la recouvre jusqu’à la taille et dont ne sortent que ces mains nerveuses, Samira défend la mémoire de son frère : « Djamel a bien fait quelques sous au départ, comme tout le monde, mais depuis trois ans, il s’était rangé. Donc soit il était malin et la police ne faisait pas son travail, soit il ne faisait rien et la police faisait très bien son boulot. » A l’instar de Redouane Bouzegou, rien dans le CV de son aîné ne permettait, il est vrai, de le rattacher à du trafic de stupéfiants. Au pire s’y trouvaient des délits routiers, de la détention d’armes et des faits de violence.

Malgré son job de serveur dans une pizzeria, Djamel Tahri « tendait la main à tous les nécessiteux, aux mères qui n’arrivaient pas à faire les courses ou à payer leur loyer. Tous l’appelaient quand il y avait un manque de respect », a tenu à compléter sa sœur dans un texto envoyé après l’entretien. Dans cette fratrie de huit où a toujours manqué un père, Djamel avait à sa manière, selon elle, endossé le rôle de patriarche : « Toutes les décisions passaient par lui », a insisté la jeune femme, dépeignant sa propre vie comme celle d’une célibataire pieuse, indifférente à l’agitation extérieure, concentrée sur l’entretien du logis et, désormais, sur l’éducation de son neveu, orphelin de père à 4 ans.

Récemment, un « chouf » a traversé la cour du collège en pleine récréation pour récupérer une livraison de drogue déposée sur le toit
Depuis quelques années, Djamel avait même été rattrapé, d’après elle, par la « vague du repentir ». Un discret engouement dans le quartier pour la « voie droite » de l’islam, survenu après le choc, en 2011, du premier mort de la Reynerie dans un règlement de comptes. Il s’appelait Samir Chorfi, il avait 23 ans. Neuf balles de Glock lui avaient traversé le corps dans une affaire où commençait déjà à poindre la difficulté à mettre des mots sur la réalité du business. « Simple différend de mariage », avaient défendu mordicus ses proches. Dette de 10 000 euros sur fond de trafic de drogue, avait rétorqué l’accusation.

Que faire, dans ces conditions, pour lutter contre cette hécatombe ? « Moi, j’optimise les moyens mis à ma disposition », balaye le directeur départemental de la sécurité publique, Jean-Michel Lopez. Dans son bilan, les trafiquants, grâce au travail policier, n’ont pas la vie si simple : « Ils sont obligés d’avoir des parades, des “choufs”, des “pré-choufs”, des appartements relais, des cadenas aux portes, des faux points de deal… » La ville, elle, a fait exploser son compteur de policiers municipaux – de 150 à 300 d’ici à 2020. Elle a pris en charge la gestion de la fourrière et récupéré le visionnage des caméras de vidéosurveillance. Mais le souci demeure : ses agents n’ont aucun pouvoir d’enquête,donc aucune compétence judiciaire pour démanteler les réseaux.

Il n’y a qu’au parquet de Toulouse qu’on met vraiment les pieds dans le plat, en prenant pour base le taux de délinquance sur la voie publique : « C’est simple, il est de 84 pour mille habitants à Marseille et de 104 à Toulouse, mais nous sommes moitié moins, pour autant de déferrements… Soit 22 magistrats contre 41 », pointe le procureur de la République, Pierre-Yves Couilleau. A l’heure où l’exécutif doit annoncer sa réforme de la « police de sécurité du quotidien » et de la procédure pénale, beaucoup espèrent donc, dans cette ville symbole où Nicolas Sarkozy avait mis fin, en 2003, à la « police de proximité », qu’il ne s’agira pas juste d’habillages. « Il faut surtout renforcer la coordination et la disponibilité des forces de l’ordre », souligne-t-on à la préfecture de Haute-Garonne.

Pendant que la cité de la Reynerie se tait, les bailleurs décrivent l’enfer des couloirs qu’il faudrait, dans l’absolu, repeindre tous les jours, le personnel d’entretien qui s’est aménagé des abris pour éviter d’être pris entre deux feux lors des descentes de police. Le principal du collège de la Reynerie, lui, se désespère du point de deal situé juste du côté de l’entrée des professeurs, ou de ces gamins débarquant les yeux cernés après les interpellations matinales. Récemment, un « chouf » a même traversé la cour en pleine récréation pour récupérer une livraison de drogue déposée sur le toit. Le département s’est résolu à fermer l’établissement d’ici deux ans. Même les deux mosquées de la cité sont voisines de points deal, et il est courant de voir lieutenants et « nourrices » descendre des coursives des bâtiments pour aller prier.

Dans ce Far West, les provocations fusent au-delà de la mort. Après le décès de Redouane Bouzegou, certains de ses assassins présumés ont filé au Maroc. De là-bas, ils se sont filmés sur les réseaux sociaux dans des villas avec piscine à 1 000 euros la semaine. Son père raconte qu’il était possible, en étant connecté aux bonnes personnes, de les voir rigoler en hurlant : « Honneur, on a eu “Cheveux” ! » Un surnom dont la victime avait écopé après avoir longtemps porté une longue tignasse et une barbe, façon salafiste. « C’était la mode de la coupe à l’italienne », préfère dire l’une de ses sœurs.

Ce sentiment d’impunité est perceptible jusque dans les salles d’audience du palais de justice de Toulouse. Mi-décembre, le tribunal correctionnel a tenté d’y juger une dizaine de personnes de la Reynerie impliquées dans un dossier de stupéfiants. Mais il n’a jamais pu obtenir d’autres réponses à ses questions que des « peut-être », des « je suppose » et des « j’avais prêté mon téléphone ». Le « boss » présumé du réseau – dit « Le botch », en occitan – comparaissait libre après un vice de procédure. Sur le même banc se tenait une ravissante professeure stagiaire d’un lycée professionnel, surprise avec 21 000 euros à son domicile.

La ville de Toulouse rêve toujours de conjurer le sort avec davantage de mixité et la construction, d’ici à 2021, d’une base nautique sur les rives du lac voisin.

Faire justice soi-même, quitte à avoir recours à une forme de mise en scène, c’est donc ce qu’a choisi le père de Redouane Bouzegou après son décès. Le 12 août, au milieu de la grande place Abbal, vaste esplanade sous les balcons des tripodes, soutenu par un petit public, il a brandi un code pénal tout en jurant qu’il donnerait à la police les noms des meurtriers. « En cinq jours, je les avais », assure-t-il aujourd’hui, égrenant les patronymes de ceux qu’il suspecte, des « guetteurs » aux commanditaires. […]
Funérailles dignes des « parrains »

Le prosélytisme religieux de Redouane Bouzegou agaçait aussi, notamment ses maraudes caritatives auprès des SDF de la gare. Un paravent qui lui aurait permis, selon ses détracteurs, de recruter « ses » petites mains. Et ce, alors que le recours à des sans-papiers aux postes de « choufs », dont des mineurs étrangers isolés, était en progression. D’après la justice, aucune enquête n’était toutefois ouverte contre le jeune homme, et rien ne permet non plus d’étayer des soupçons de blanchiment via des associations cultuelles.

Les utopies urbaines demeurent, malgré tout, dans le quartier. Les divers « conseils citoyens », réunions police-population ou « ateliers empowerment » (capacité à agir de manière autonome) n’ont jamais fonctionné à la hauteur des espérances, mais la ville de Toulouse rêve toujours de conjurer le sort avec davantage de mixité et la construction, d’ici à 2021, d’une base nautique sur les rives du lac voisin. En parallèle, un troisième plan de rénovation urbaine est à l’œuvre, grâce aux pelleteuses qui n’ont de toute façon jamais quitté le secteur en quinze ans de démolition-relogement.

C’est finalement dans l’enterrement de leurs enfants perdus que les familles ont surtout cherché à préserver leur mémoire. Avec des funérailles dignes des « parrains » qu’elles ont toujours refusé qu’ils soient. Pour Redouane Bouzegou, au Maroc, un millier de personnes se sont réunies, dont tout ce que la ville d’Oujda compte d’autorités respectées, la presse et la chaîne de télévision nationale. Une cinquantaine de ses amis avaient fait le déplacement : à leur frais ou à bord d’un bus loué pour l’occasion. Plusieurs sont même venus du Brésil, un pays où, comme le Maroc, à en croire ses proches, le fils Bouzegou se rendait régulièrement pour « s’entraîner » et participer à des compétitions de ju-jitsu.

Pour Djamel Tahri, l’histoire s’est achevée dans le carré musulman du cimetière de Cornebarrieu, en périphérie de Toulouse. Il y avait là les proches, l’imam, tout un cortège, sauf les femmes, tradition oblige. La justice avait accordé une permission à un de ses frères incarcérés, Mohamed, 33 ans. Mais pas au second, de peur déjà, qu’il ne prenne une rafale. Intuition sage : après quelques pelletés de terre, les tombes ont une nouvelle fois tressailli. « Femmes, parents, enfants, on va les exécuter un par un. Passez le message », a éructé l’aîné des fils Tahri à l’adresse des assassins présumés. Avant de partir, le petit garçon de Djamel Tahri a confié à la stèle trois de ses voitures miniatures en plastique. Puis chacun s’en est allé, laissant la vindicte faire son chemin, sous le regard coi des agents du renseignement territorial.

Le Monde

Merci à Athéthique

Quand les dealers affichent leurs tarifs aux pieds d’un immeuble de Toulouse

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Les tarifs sont affichés au grand jour / © France 3

 

C’est un peu comme dans un magasin : le client peut comparer les tarifs des différents produits ; il peut en choisir la qualité ; il peut même bénéficier d’un rabais en fonction de la quantité achetée… C’est écrit noir sur blanc, comme dans n’importe quelle boutique.

Sauf qu’on n’est pas dans un vrai magasin mais aux pieds d’un immeuble, le Tintoret, à Bellefontaine dans le quartier du Mirail à Toulouse. Et que la marchandise vendue, ce sont des stupéfiants.

Depuis quelques jours, les habitants de cet immeuble ont donc découvert sur un mur extérieur, la « tarification » des dealers du quartier affichée au grand jour :

Les inscriptions sont bien visibles : 10 euros les 2 grammes d’herbe, 50 euros le gramme de cocaïne, 80 euros les 25 grammes de résine de cannabis.

Toulouse (31) : la cité de La Reynerie fait son cinéma

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On croise cette semaine la route d’Ibrahim Reziga, habitant de la Reynerie, quartier situé dans la banlieue sensible de Toulouse, le Mirail. Ibrahim, 23 ans, est devenu le pilier des « Bobines sauvages », une petite association qui propose aux habitants du quartier de réaliser leur propre production. Cadreur, ingénieur du son, mais surtout réalisateur et acteur, il apprend ces métiers sur le tas dans un quartier « où on ne connaissait jusque-là que le foot ».


Encore une vidéo de grand-mère agressée par un « jeune »….

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Encore un vidéo de grand-mère agressée par un « jeune »…. A Toulouse cette fois-ci. « C’est un 2003 » ne signifie pas que la vidéo date de 2003 mais qu’il est né en 2003. J’ai coupé le bas de la vidéo car il y a le nom supposé de l’agresseur , or ce serait illégal de le diffuser. Il aurait été identifé par les grands de sa cité qui morts de honte voudraient maintenant le corriger.

(Merci à PSG)

Lycée Galliéni à Toulouse : 36 caméras pour protéger les profs

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Les profs de Galliéni devront patienter jusqu

 

Mise à part l’installation de 36 caméras au lycée toulousain Joseph Galliéni, les enseignants, reçus au rectorat hier, ont fait chou blanc «mais le dialogue est ouvert».

(…) Trente-six caméras suffiront-elles à changer la donne ? Force est de constater que le dispositif du conseil régional, qui a déjà assuré de nombreux travaux de mise en sécurisation, n’a pas suffi. Ils devaient permettre à ce lycée, situé route d’Espagne, de se doter d’outils performants : mise en place d’un sas sécurisé et d’un tourniquet pour l’entrée des élèves, une caméra de vidéoprotection sur le parvis, un portail coulissant automatique, un visiophone et des caméras sur le parking. Au total, 300 000 euros engagés. Sur près de 1 000 élèves scolarisés, 150 sont jugés «très difficiles» ou suivis par la justice dans cet établissement où le désarroi se lit sur les visages. Et où les dégradations multiples se chiffrent à 47 000 euros par an.

Bagarre en classe, élèves qui pianotent sur leur smartphone en plein cours, un autre qui se lève et se cogne la tête contre le mur avant de se rasseoir, Fanny Guichard à tout vu en sept ans d’enseignement au lycée polyvalent Joseph Galliéni. Cette professeure de physique-chimie, comme nombre de ses collègues, est à bout cette année. «C’est simple, j’ai demandé ma mutation en Polynésie, loin d’ici, je n’en peux plus».  (…)

200 élèves sèment la terreur dans un lycée à Toulouse : agressés et humiliés, les enseignants tirent la sonnette d’alarme

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Agressés, humiliés par certains élèves , les enseignants du lycée professionnel Gallieni à Toulouse ont décidé de cesser les cours ce jeudi.

Lycée professionnel Galliéni, cet établissement d’un millier d’élèves, spécialisé dans les métiers de l’industrie, connait une situation très tendue depuis des mois. 200 élèves y sèment la terreur, souvent de petits caïds, au casier judiciaire déjà bien fourni. Agressions, verbales et physiques, injures, intimidations, c est le lot quotidien des 130 enseignants.

Le lycée Gallieni à Toulouse est tout neuf, entièrement refait après l’explosion d’AZF. Mais depuis deux mois, la situation est explosive. 200 élèves, environ, sur un millier, font régner la terreur. Professeur de lettre et d’histoire : « Éviter les projectiles, de tourner le dos aux élèves. Au quotidien, ils marquent le terrain pour montrer que l’autorité, c’est eux, ce n’est pas vous. »

Aux violences s’ajoutent des problèmes de mixité et de délinquance. Nicolas Tournier est professeur de génie mécanique : « La cafétéria était devenu une zone de non-droit où la laïcité, la mixité, n’avaient plus droit. C’était une reproduction des cages d’escalier des banlieues. »

Sud Radio

Merci à chevaliermasque

Toulouse (31) : mise en examen d’un homme soupçonné d’avoir lancé des bouteilles de gaz sur l’autoroute

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Un homme de 26 ans a été mis en examen samedi pour « homicide volontaire ». Il est soupçonné d’avoir jeté plusieurs reprises des bonbonnes de gaz sur l’A62, au nord de Toulouse (Haute-Garonne)…

On ne sait pas ce qui a motivé ce geste insensé. Un homme de 26 ans a été mis en examen samedi pour tentative d’homicide indique la Dépêche du Midi. Il est soupçonné d’avoir jeté à plusieurs reprises des bouteilles de gaz depuis des ponts surplombant l’autoroute A 62, au nord de Toulouse.

Par chance, aucune personne n’est blessée. Mais cet événement grave, constaté à plusieurs reprises, pousse les gendarmes à mettre en place une surveillance accrue. Jeudi soir, ils font fini par interpeller un homme et réunir au cours de l’enquête des éléments contre lui.

news.yahoo

Haute-Garonne (31) : les collèges, mauvais élèves en matière de « mixité sociale », seront sanctionnés financièrement

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Le conseil départemental PS de Haute-Garonne va mettre en place à la rentrée 2019 un système d’incitations et sanctions financières pour favoriser la mixité dans les collèges. ont leur dotation de fonctionnement versée par le conseil départemental augmenter, ou baisser s’ils n’y mettent pas du leur. Une première en France…

Le conseil départemental de Haute-Garonne a lancé il y a deux ans un programme pour améliorer la mixité sociale dans les 117 collèges, notamment par le déménagement de deux collèges « ghettos ».

Les collèges dont le taux d’élèves défavorisés est au-dessus de 25 % bénéficieront d’une bonification de leur financement, qui diminuera si ce taux est inférieur à 10 %.

Le concept de mixité sociale dans les établissements scolaires relève plus souvent de l’utopie que de la réalité. A Toulouse, dans trois collèges publics, le nombre d’élèves issus de milieux défavorisés oscille entre 70 et 80 %, quand il est de moins de 10 % dans sept autres établissements, tous privés.

Pour enrayer cette spirale de ghettoïsation, le conseil départemental de la Haute-Garonne a dans un premier temps décidé de déménager deux collèges implantés au cœur du Mirail vers des quartiers plus mixtes. Entre-temps, une partie des élèves sont ou seront scolarisés dans des établissements plus favorisés de l’agglomération toulousaine, créant ainsi aussi de la mixité dans ces derniers. […]

Concerté sur cette nouvelle mesure, l’enseignement privé a lui aussi décidé prendre des mesures pour améliorer ses taux de mixité sociale dans ses établissements. «Nous avons toujours indiqué que nous ne nous affranchirions pas de ce souhait d’avoir plus de mixité et nous apporterons notre pierre à l’édifice», assure Charles Hervier, directeur diocésain de l’enseignement catholique de Haute-Garonne. […]

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